Afficher la couverture 'Maison de maître | Ourry Yann' en grand format
/5

0 avis

Maison de maître

France > Nouvelle-Aquitaine > Haute-Vienne > Panazol

Le domaine de Manderesse est mentionné dans les actes dès le 15e siècle. Selon les archives des propriétaires, la maison de maître a été construite en 1784 par François de Chabacque, receveur général des fermes du roi et entreposeur de tabac à Limoges. La maison pourrait effectivement dater de cette période et son plan au sol sur le cadastre de 1812 est identique au plan actuel. En 1812, le parcellaire du jardin est identique à aujourd'hui et le bassin figure également sur l'ancien plan cadastral. Sur les matrices, la parcelle 101 est désignée "jardin de maître" et les parcelles 99 et 100 présentent la mention "plantation d'agrément" rayée et remplacée par "jardin". Les encadrements des ouvertures ont vraisemblablement été modifiés, probablement à la fin du 19e siècle. Les archives particulières mentionnent la construction en 1881 de l'aile de communs, remplaçant probablement des bâtiments disparus existant en 1812. De fausses chaînes d'angle en ciment ont été appliquées sur les angles en granite de la maison, peut-être au début du 20e siècle.

Périodes

Principale : 4e quart 18e siècle

Principale : 4e quart 19e siècle

Secondaire : 1ère moitié 20e siècle
Dates

1784, daté par source

1881, daté par source

Cette maison de maître présente cinq travées sur les élévations nord-ouest et sud-est. La couverture est à longs pans et croupes en ardoise. La maison possède un étage de soubassement, de plain-pied au nord-ouest en raison de la déclivité du terrain, un rez-de-chaussée surélevé et un étage. Un escalier extérieur symétrique en granite, à deux volées droites, permet d'accéder au rez-de-chaussée surélevé depuis le nord-ouest. Les deux volées de l'escalier sont doubles, à montées divergentes pour la première, et à montées convergentes pour la deuxième. Les encadrements des ouvertures sont en bois. Selon les propriétaires, le gros oeuvre de l'élévation sud-est, masqué par l'enduit, serait construit en torchis. La maison est double en profondeur. Le vestibule est situé derrière la travée centrale de l'élévation sud-est et l'escalier se trouve dans une pièce située à gauche de celui-ci. La maison a conservé des boiseries, probablement d'origine. La cuisine se trouve dans la partie sud-ouest de l'étage de soubassement. Le jardin en terrasse s'étend au nord-ouest et un long bassin rectangulaire se situe à son extrémité, en contrebas. L'aile de communs, à l'est de la maison, comprend un logement secondaire, une remise et une écurie. Les ouvertures du logement et de la remise présentent des encadrements chanfreinés en granite, les linteaux reposant sur des coussinets. Les ouvertures de l'écurie ont été transformées mais ont conservé leur couvrement en plein cintre. Trois lucarnes à fenêtre pendante sont aménagées au-dessus des deux murs gouttereaux. Une pierre, peut-être un corbeau, décorée d'une fleur de lys sculptée a été découverte sous terre au nord-est de la maison.

Murs

  1. Matériau du gros oeuvre : granite

  2. Matériau du gros oeuvre : torchis

  3. Revêtement : enduit

  4. Mise en oeuvre : moellon
Toits
  1. ardoise, tuile mécanique
Étages

étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré

Élévations extérieures

élévation à travées

Couvertures

  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

  2. Partie de toit : croupe
Escaliers

  1. Emplacement : escalier de distribution extérieur

    Forme : escalier symétrique

    Structure : en maçonnerie
Décors/Technique
  1. sculpture

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Haute-Vienne , Panazol

Milieu d'implantation: en écart

Lieu-dit/quartier: Manderesse

Cadastre: 1812 (D1 97 à 102), 2005 (AC 32, 33)

Localiser ce document

Chargement des enrichissements...